Créer sa micro-entreprise est aujourd’hui l’un des moyens les plus accessibles pour lancer une activité indépendante. Ce statut, très prisé pour sa souplesse administrative et fiscale, attire autant les jeunes diplômés que les salariés en reconversion ou les retraités actifs. Mais entre les démarches administratives, les obligations légales et les choix stratégiques à faire, il est parfois difficile de savoir par où commencer. On vous accompagne pas à pas.
Le statut de micro-entrepreneur (anciennement auto-entrepreneur) permet d’exercer une activité commerciale, artisanale ou libérale, sans avoir à créer une société. Vous restez une personne physique, avec des obligations simplifiées : pas de bilan comptable à produire, un régime fiscal allégé, des charges sociales proportionnelles à votre chiffre d’affaires, et surtout… une inscription possible en ligne, en quelques clics.
Avant de vous lancer, il est important de s’assurer que votre activité est bien éligible au régime. La majorité des métiers peuvent être exercés sous ce statut : consultant, développeur web, coach sportif, artisan, commerçant, etc. En revanche, certaines professions réglementées, comme les avocats, médecins ou agents immobiliers, sont exclues de la micro-entreprise.
Bon à savoir : les seuils de chiffre d’affaires à ne pas dépasser sont de 77 700 € pour les prestations de service, et 188 700 € pour la vente de marchandises ou hébergements.
Vous pouvez créer votre micro-entreprise directement sur le site du guichet unique de l’INPI. Il vous suffit de remplir un formulaire, de transmettre une pièce d’identité signée et une attestation de non-condamnation. En fonction de votre situation, d’autres documents peuvent être demandés (diplôme, titre de séjour…).
Une fois votre dossier validé, vous recevrez votre numéro SIRET, votre code APE, ainsi que l’affiliation aux régimes fiscaux et sociaux.
La domiciliation est une étape obligatoire : c’est l’adresse administrative et fiscale de votre entreprise. Elle figure sur vos factures, vos courriers officiels, et détermine votre centre de formalités des entreprises (CFE) compétent.
Vous avez plusieurs possibilités :
domicilier votre micro-entreprise chez vous ;
utiliser un local commercial (si vous en avez un) ;
ou faire appel à une société de domiciliation.
Si vous cherchez une adresse professionnelle valorisante, pratique et sans contrainte, la domiciliation d’entreprise via une société spécialisée comme Kandbaz est une excellente solution. Elle vous permet d'obtenir une adresse prestigieuse dans une grande ville, avec en bonus des services comme la gestion du courrier, la mise à disposition de salles ou l’assistance juridique.
Attention : certaines communes imposent des restrictions si vous souhaitez exercer à domicile, notamment en cas de bail locatif. Pensez à vérifier auprès de votre mairie ou de votre propriétaire.
Dès le début de votre activité, vous devrez :
déclarer votre chiffre d’affaires (mensuellement ou trimestriellement) auprès de l’Urssaf ;
tenir un livre des recettes (et un registre des achats si nécessaire) ;
conserver toutes vos factures.
En parallèle, vous pouvez souscrire une assurance professionnelle si votre activité le requiert (obligatoire pour les artisans).
Vous pouvez bénéficier de plusieurs dispositifs, notamment l’ACRE, qui permet une réduction de vos charges sociales la première année. Pensez aussi à vous rapprocher de votre Pôle emploi si vous êtes demandeur d’emploi : des aides comme l’ARCE ou le maintien partiel de l’ARE peuvent vous permettre de sécuriser votre lancement.