Saint Valentin oblige, les publications mettant en relation immobilier et situation familiale se multiplient. Hier, c'était donc au tours de Seloger.com de révéler les résultats d'un sondage mettant les couples à l'honneur. Preuve qu'en amour on ne compte pas (ou peu), dans plus de la moitié des cas les charges liées au logement seraient réparties à parts égales entre les conjoints.
En début de semaine, Bourse des Crédits dévoilait une étude soulignant le rapport étroit qu'entretiennent les couples avec le crédit immobilier. Selon le courtier en ligne, 38% des couples détiendraient un prêt immobilier et 77% des demandes d'emprunt seraient le fait de ménages mariés, pacsés ou vivant en concubinage. Ce jeudi 13 février, à la veille de la Saint Valentin, Seloger publiait pour sa part une enquête portant sur un tout autre aspect de l'immobilier : le couple face aux frais inhérents au logement.
Réalisé par l'institut Ipsos entre le 31 janvier et le 1er février 2014, ce sondage révèle que plus de la moitié des couples (53%) se partageraient équitablement le coût de leur logement (loyer, factures d'électricité, d'eau, de gaz, remboursement d'un emprunt, etc.). Une proportion qui s'élève à 61% auprès des ménages les plus âgés (60 ans et plus). Pour Karine Reffet, la porte–parole du groupe Seloger.com, "la répartition paritaire des frais de logement répond souvent à un souhait de faciliter la gestion du budget. C'est peut-être aussi dans certains cas, un moyen pour les femmes, de réaffirmer la parité au sein de leur couple".
Egalité et partage sont donc perçus comme des principes fondateurs d'une vie de couple harmonieuse, parfois même au détriment de la raison. En effet, s'il ne l'appliquent pas tous, 55% des français estiment qu'une répartition des charges au prorata des revenus de chacun constituerait pourtant l'option la plus logique. Seuls les couples résidant en Ile-de-France semble être contraints d'opter pour l'acquittement des frais en fonction de ses ressources. Un choix qui ne fait toutefois pas d'eux des personnes moins romantiques mais qui découle simplement d'un niveau de loyer particulièrement élevé. Pour 59% d'entre eux, les couples franciliens sont donc "obligés d'adopter un mode de fonctionnement simple mais efficace : chacun participe autant qu'il peut", explique Seloger.
Néanmoins, l'étude conclue sur une note positive puisque, qu'ils aient opté ou non pour un partage égalitaire des charges, seul 20% des ménages ne sont pas contents de leur situation et 77% estiment avoir fait le choix idéal.