Après plusieurs années d’incertitude, le décret de rénovation tertiaire qui est plus communément appelé décret tertiaire est enfin entré en vigueur le 1er octobre 2019. Dans les faits, ce décret oblige le parc immobilier tertiaire à engager des actions concrètes en vue d’améliorer significativement ses performances énergétiques. Mais comment donc répondre de manière simple et efficace à cette obligation ?
De manière générale, vous êtes concerné par le décret tertiaire si vous possédez et occupez un bâtiment à usage tertiaire d’une surface au plancher ou cumulée d’au moins 1000 m². Vous êtes ainsi tenu de réduire progressivement la consommation énergétique de votre bâtiment pour atteindre – 60 % par rapport à votre consommation énergétique de 2010. Et ce, d’ici 2050. Dans un premier temps, votre objectif sera de – 40 % d’ici 2030. Dans le cadre de l’application de cette obligation, vous aurez à transmettre à l’Ademe certaines données concernant votre bâtiment, sa consommation énergétique et l’activité qui y est exercée le 30 septembre 2021 au plus tard.
Pour éviter toutes éventuelles pénalités, il est judicieux de faire appel à un prestataire qualifié pour répondre au décret tertiaire. Ce professionnel pourra mettre en place une stratégie sur mesure parfaitement adaptée à votre patrimoine, vous assurant à termes l’atteinte des objectifs imposés par la législation. Concrètement, il pourra vous accompagner dans la transmission des données nécessaires à l’Ademe, définir des plans d’action clairs et précis qui permettront d’atteindre les objectifs imposés, calculer l’efficacité et la rentabilité des actions mises en place et motiver vos équipes tout au long de la démarche. Il faut toutefois prendre soin de bien choisir un professionnel qualifié et qui propose une prestation complète pour optimiser vos chances de répondre efficacement à vos obligations.
Bien qu’il s’agisse d’une contrainte légale, le décret tertiaire peut être détourné en véritable levier de performance énergétique. En effet, vous pouvez très bien l’intégrer dans votre politique d’energy management, c’est-à-dire de votre politique de gestion d’énergie. Servez-vous des données collectées dans le cadre de l’application de cette obligation réglementaire pour avoir une vision globale de votre patrimoine et de sa consommation énergétique. Profitez-en également pour mettre en place des actions d’optimisation de la gestion de votre patrimoine, d’amélioration du pilotage de vos consommations d’énergie et de détection des éventuelles anomalies de consommation. À terme, vous pourrez facilement établir des plans d’action pertinents et rentables pour optimiser votre performance énergétique.
Pour gagner du temps et éliminer tous les risques d’erreurs lors de la collecte et du traitement des données, pensez à automatiser ces tâches. Des données fiables et bien gérées vous permettront entre autres de définir les actions correctives nécessaires et de les prioriser selon leur facilité de mise en place et de retour sur investissement. Vous gagnerez ainsi en efficience et vous pourrez utiliser le temps économisé à des tâches à plus forte valeur ajoutée, notamment l’activité cœur de votre métier.