L’année commence et comme bien souvent, nombreux sont les particuliers à vouloir connaître à l’avance la tendance des prix de l’immobilier. Et aussi souvent que d’habitude, il sera bien difficile de connaître le chiffre exact. En effet, s’il est fort probable que le recul sera toujours présent, indiquer un pourcentage est un sport quasi impossible à réaliser.
Les premiers sons de cloches indiquent que la baisse va une nouvelle fois venir redresser notre marché devenu burlesque après de très nombreuses années de hausse « pas très raisonnées ».
Et oui, les plus convaincus d’une hausse continue des prix avaient certainement oublié le principal paramètre dans ce marché d’offre et de demande… il faut avoir les moyens d’acheter un bien.
Même si les dirigeants de notre pays espèrent à une reprise de l’économie, les économistes sont toujours pessimistes pour évoquer l’avenir de la France. D’ailleurs, les premières estimations en matière de chômage sont plus décevantes avec une nouvelle hausse de celui-ci.
La crise fait petit à petit son nid et surtout elle installe une nouvelle configuration sur le marché de l’immobilier. La tendance baissière est désormais admise et dire que cela pourra durer plusieurs années n’est plus un tabou.
Les vendeurs de biens immobiliers cèdent donc et concèdent des rabais et les acheteurs ne passent à l’acte qu’à condition de les obtenir. Mais il y a un atout pour éviter la réelle crise… le financement. Les taux des prêts sont toujours très très bas. L’argent est bon marché mais pas pour tout le monde. Seuls les meilleurs dossiers bénéficient de ces conditions extraordinaires. Il faut donc oublier les dossiers à risque qui passaient encore il y a une dizaine d’années.
En janvier 2015, Jacques Friggit a publié l’évolution du marché immobilier en décembre 2014. Pas de surprise, la tendance baissière est toujours là. Les prix reculent toujours plus fortement en Ile de France qu’en province.
Et une fois de plus on s’aperçoit que le marché français est en décalage avec d’autres pays. Notre marché a mis du temps à corriger grâce aux aides d’état et à une communication et une culture de l’immobilier bien maîtrisée. Pourtant le résultat est le même… une baisse soutenue.
Quand au pouvoir d’achat immobilier, il n’est pas encore prêt de faire revenir les acquéreur. Certes les taux et la légère baisse permettent de légèrement améliorer le potentiel des ménages mais al route est encore longue. D’ailleurs c’est de là qu’il faut comprendre pourquoi le marché ne repart pas. Si la situation était réellement bonne en matière de pouvoir d’achat, le marché serait en bien meilleure posture.